Cocathédrale Saint-Antoine-de-Padoue, le samedi 18 novembre 2017 – Le bonheur se lisait dans les yeux! Le bonheur du pasteur qui croise des regards familiers et aimés; le bonheur des gens de retrouver leur ancien curé devenu évêque. Homme de Parole, Mgr Rodembourg honorait un engagement pris alors qu’il était curé à Saint-Antoine-de-Padoue : prêcher sur le récit des disciples d’Emmaüs présenté comme antidote à la désespérance.
Pendant deux trop courtes heures, Mgr Rodembourg a guidé une méditation spirituelle intense rythmée de va-et-vient continuels entre l’Écriture et nos vies. Emmaüs représente un « ailleurs » que Jérusalem. C’est le chemin de notre aujourd’hui. Jésus se rend accessible. Le Christ s’intéresse à tout ce que nous vivons.
Jésus se rend ensuite présent de manière plus critique. À partir de la résurrection et sa lumière, tous les textes bibliques prennent sens. Passer par la croix fait partie du mystérieux projet de Dieu pour nous. Dieu-Amour veut tirer du bien de nos échecs et de nos deuils. Jésus change le regard des disciples et le nôtre. Notre foi grandit au contact de la Parole de Dieu. Nous avons besoin du regard du Christ pour guider nos pas. Les cœurs se réchauffent. Nous bénéficions de plusieurs moyens pour alimenter le feu. Jésus ouvre notre route à une foi toujours plus vivante et rayonnante.
Par la fraction du pain, la présence de Jésus se fait transparente. La foi devient audace missionnaire. La Parole de Dieu transforme la vie. Ce que nous avons découvert est assez important pour en vivre tous les jours et le partager. Au moment où les disciples repartent de nuit vers Jérusalem, nous comprenons qu’Emmaüs est l’antidote à la désespérance. Emmaüs nous fait passer d’un chemin de catéchèse à un chemin missionnaire. Emmaüs est notre chemin, notre vocation à la joie parfaite, le chemin des béatitudes.
Luc Benoit
Communications
