Saint Jude était l’un des douze apôtres. L’Église le fête le 28 octobre. Pour l’occasion, le curé de la paroisse Saint-Jude, l’abbé Gérard Saint-Pierre, a invité Mgr Rodembourg à venir visiter les quatre églises de l’unité des Quatre-Vents et à présider la messe solennelle de la fête patronale. Signe des temps : la tournée des quatre clochers s’est effectuée à bord de la voiture 100 % électrique du curé. En soirée, les autorités civiles et religieuses ainsi que les représentantes et représentants de tous les organismes et mouvements de l’unité des Quatre-Vents étaient au rendez-vous. Dans cette paroisse, dont le saint patron est aussi « le patron des causes désespérées », nous retrouvons beaucoup d’espérance!
La pluie automnale n’a en rien diminué les ardeurs des paroissiennes et paroissiens de Saint-Bernardin et des environs qui ont accueilli dans la joie et l’enthousiasme leur nouvel évêque venu partager avec eux un repas communautaire le mardi 24 octobre. Quelque 200 personnes ont pu saluer et échanger avec Mgr Rodembourg qui a été attentif à chacune d’elles. La dynamique communauté chrétienne, visiblement tricotée serré, a un agenda pastoral chargé de projets innovateurs et rassembleurs. Quelle énergie contagieuse!
La députée de Saint-Hyacinthe à l’Assemblée nationale, Mme Chantal Soucy a fait une visite de courtoisie à Mgr Rodembourg à l’évêché, le lundi 23 octobre 2017 en après-midi. La rencontre, que Monseigneur qualifie de « cordiale et productive », leur a permis de faire plus ample connaissance et d’échanger sur divers sujets, particulièrement la Halte Saint-Joseph. Madame la députée a remis à Mgr Rodembourg une copie de la vidéo, ainsi que sa transcription officielle (voir le fichier ci-bas), de l’hommage qu’elle lui a rendu le 27 septembre dernier.
Essentiellement missionnaire, notre Église est universelle. Son cœur, tout comme celui de Dieu, bat en permanence au rythme des nations. Le dimanche 22 octobre, Dimanche missionnaire mondial, le cœur de l’Église de Saint-Hyacinthe a révélé sa vraie nature.
Rassemblés autour de notre évêque pour l’annuelle « Messe des nations », nous avons célébré l’ouverture au monde et à la diversité. Nous avons écouté la Parole de Dieu, prié pour les nations et communié à « Celui qui envoie ». Dans son homélie, Mgr Rodembourg a précisé que « l’annonce de l’Évangile n’est pas simple parole mais puissance et action de l’Esprit! ».
Sous les drapeaux d’une quinzaine de pays, la célébration multiculturelle a rassemblé des gens d’ici et d’ailleurs autour d’une même Table. Moment intense de la célébration : la prière universelle où une intention particulière adaptée à chacun des continents a été formulée. Le grand orgue et les harmonies de la chorale ont soutenu et nourri la prière commune à l’aide de pièces judicieusement choisies pour la circonstance et exécutées avec soin. Le tout a été pimenté par les rythmes des chœurs espagnol et africain.
Reconnaissance aux membres du comité organisateur de cette édition 2017 fort réussie de la Messe des nations : M. le chanoine Gaston Giguère, le Père Nicolas Sengson, Mme Diane Daneau, MM. John Sanchez et Mario Jacques.
Ils sont une trentaine à peine mais font toute la différence. Le 20 octobre, les bénévoles de la Halte Saint-Joseph ont remporté le prix Coup de cœur dans le cadre de l’édition 2017 de la Nuit des sans-abris de Saint-Hyacinthe. Supportée par l’Église, la Halte Saint-Joseph accueille sans conditions toute personne en quête de répit et d’humanité.
Depuis leur ouverture, le 24 octobre 2016, les portes de la Halte ont vu passer 3800 personnes en recherche d’un peu de bienveillance, de bonté, de considération et de valorisation. « Ça tombe bien, on a tout ça en stock! » de préciser l’intarissable Marc Benoit, pionnier et âme dirigeante de la Halte.
Au quotidien, depuis un an déjà, les bénévoles de la Halte sont « les colonnes du temple » qui soutiennent cette belle réussite sociale et pastorale. L’évêché était représenté par le chanoine Gaston Giguère, Mmes Diane Daneau et Stéphanie Bernier, MM. John Sanchez et Luc Benoit.
De façon simultanée, une quarantaine de villes du Québec ont vécu la Nuit des sans-abris. À Saint-Hyacinthe, elle s’est tenue au parc Casimir-Dessaulles, dans le centre-ville, à deux pas de la cathédrale. Cet événement annuel vise à sensibiliser la population à la situation de pauvreté, de désaffiliation sociale et d’itinérance. Ces situations affligent de plus en plus de nos concitoyennes et concitoyens de tous les âges. Cette nuit nous rappelle que « Personne n’est à l’abri ».
En ce radieux après-midi du 18 octobre, Mgr Rodembourg s’est rendu à la Halte Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe pour une visite cordiale. Sur le modeste écriteau à l’extérieur du local, on peut lire : « Halte Saint-Joseph : accueil, écoute, entraide ». On pousse la porte d’entrée et on découvre immédiatement une ambiance toute fraternelle faite d’accueil inconditionnel, de simplicité et d’affection mutuelle.
La vingtaine de « visiteuses et visiteurs » se bercent, jouent aux cartes, tricotent, lisent ou échangent autour d’un café. Elles et ils ont réservé un accueil empreint de sincérité à leur invité d’honneur qui n’a pas manqué de prodiguer de judicieux conseils à certains joueurs de Skip-Bo tout en se faisant offrir un foulard en tricot aux couleurs du drapeau de la Belgique.
Entre la bénédiction d’une statue de la Vierge apportée par une brave dame et les conseils familiaux prodigués à une autre dame quelque peu désemparée, Monseigneur a pris le temps de siroter un café avec « les grands esprits » de la Halte : M. Marc Benoit, Mme Diane Daneau et la dizaine de bénévoles présents sur les trente qui assurent à tour de rôle la permanence.
Dans un coin discret, une coquette petite chapelle joliment décorée nous rappelle l’inspiration de ce beau projet d’Église. Le mobilier, les décorations, les livres, les sachets de café même ont été fournis par de généreux donateurs et donatrices, la plupart anonymes, qui croient en la mission de la Halte. À n’en pas douter, cette œuvre est l’œuvre de Dieu : Dieu lui-même y pourvoit.
Par Geneviève Boucher (Pastorale des personnes aînées) et Luc Benoit (Communications)
Le lundi 2 octobre, au sous-sol de la cathédrale, à guichet fermé, l’abbé Yves Perreault a prononcé une conférence intitulée « Vieillir, un défi qui se relève ». L’activité était organisée par Mme Geneviève Boucher, responsable de la pastorale des personnes aînées. En voici quelques bribes.
Il y a une différence fondamentale entre vieillir, vivre une belle vieillesse et être vieux. Personne ne souhaite être vieux. Et il n’y a pas d’âge pour être vieux, on peut l’être à 30 ans. Nous sommes vieux quand la morosité, le pessimisme et la tristesse nous envahissent, quand on n’attend plus rien des autres et que jamais rien n’est correct.
À un âge avancé, un certain sentiment d’urgence s’installe. On n’a plus de temps à perdre. Vieillir a un sens. Il nous appartient de le découvrir et de l’actualiser. La vieillesse a du sens quand on s’applique à demeurer vivante ou vivant malgré les inévitables pertes à encaisser et les passages à effectuer.
La quête spirituelle et la redécouverte de notre âme peuvent nous mener à la conquête de la sérénité. L’âme, elle, ne vieillit pas, elle est immortelle. Elle nous permet de vivre pleinement la joie de notre âge et de sentir le mouvement qui nous entraîne. Grâce à elle, nous « connectons » à notre source intérieure, à ce qui nous fait vivre, à notre capacité d’aimer et de créer. Nous « mordons » dans la vie chaque jour car le seul temps que nous ayions est le présent. On peut recueillir et déguster les fruits de notre vie : « les 3 B » (le Beau, le Bien et le Bon).
Donner consciemment plus de beauté à chaque journée permet de vivre une belle vieillesse. Saisissons toutes les occasions pour faire preuve d’honnêteté, d’affection, d’ouverture, de patience et surtout, de reconnaissance. Être aimable et être aimé sont la clé de voûte d’une vieillesse réussie. La foi est une force pour vivre.
Ces photos illustrent quelques aspects des coulisses de l’ordination : les entrevues qui l’ont précédée, les gens de la régie technique, le Grand Chœur diocésain, les musiciennes et musiciens du jubé, les bénévoles à l’accueil, la toute première « sortie » de notre évêque, etc.
Revoyez les moments forts de la célébration d’ordination épiscopale de Mgr Christian Rodembourg, m.s.a. Cette vidéo de 5 min est l’oeuvre de la télévision catholique Sel et Lumière.
