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Au coeur de la foi, la mission

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Le jeudi 16 novembre, des personnes qui ont participé au colloque provincial d’aout dernier ont fait le point avec Mgr Rodembourg quant aux suites à donner à ce colloque et au dimanche de la catéchèse.

La mission catéchétique vise les personnes de tous âges, pas uniquement les enfants.  L’accent mis d’abord sur les personnes nécessite de renforcer nos attitudes d’accueil et notre souplesse dans nos façons d’être, de dire et de faire.  La diversification de nos approches permet de répondre plus adéquatement aux besoins particuliers.

Allier cheminement de foi et démarche sacramentelle permet aux personnes, jeunes et adultes que nous accueillons, d’apprécier le surcroit de vie apporté par la foi. Pour relever ce défi, nous devons miser davantage sur l’expérientiel, l’individualisation des cheminements et un contenu plus attrayant, voire plus ludique.  Le contenu s’adapte à la personne qui reçoit plutôt qu’à celle qui transmet : « Quidquid recipitur ad modum recipientis recipitur » (Tout ce qui est reçu est reçu sous la forme du récipient.).

Une prise en charge collective, au niveau de chacune des régions pastorales, permettra de partager nos expériences, de les relire et de les bonifier.  Notre action catéchétique est appelée à transcender les âges de la vie, les frontières paroissiales et les contenus prédéterminés.  Une synergie nouvelle se met en place.

Aux yeux de Mgr Rodembourg, « Le plus important est de transmettre la joie de l’Évangile et de chercher ensemble, dans la mission catéchétique, le désir de Dieu ».

Micheline Fortier
Mission catéchétique et catéchuménat

ICI : LES COMPÉTENCES CATÉCHÉTIQUES
ICI : BALISES ET CRITÈRES POUR LA MISSION CATÉCHÉTIQUE

Les « clins Dieu »

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À l’évêché, le 16 novembre dernier, Mgr Christian Rodembourg a réalisé une entrevue avec Mme Jeanine Deshaies Roy du journal Jésus, Marie et notre temps.

L’article publié suite à cette entrevue permet d’en savoir plus sur l’enfance et la vie de Mgr Rodembourg. Notre évêque y raconte quelques « clins Dieu » (c’est ainsi qu’il appelle les signes de Dieu dans sa vie) qu’il a reçus et qui ont balisé son cheminement vocationnel.

Le journal a généreusement accepté de nous partager l’article extrait de son plus récent numéro.  Nous les en remercions.

ICI : ARTICLE DE JÉSUS, MARIE ET NOTRE TEMPS

 

MTC – Travailleuses et travailleurs

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Implanté à Sorel, Granby et Saint-Hyacinthe, le Mouvement des travailleuses et travailleurs chrétiens (MTC) fait partie d’un mouvement international actif dans 50 pays. Le 9 novembre, Mgr Christian Rodembourg a reçu la visite amicale de deux responsables du MTC chez nous.  L’abbé Jean-Pierre Roch et madame Louise Paré ont échangé avec Monseigneur sur la mission et l’expansion du MTC. Mgr Rodembourg a exprimé le souhait de rencontrer au moins une de nos cinq équipes actives dans notre diocèse.

Selon M. l’abbé Denis Plante, accompagnateur spirituel national, le MTC « est un mouvement d’Action catholique de milieu. Il est préoccupé par la solidarité et la justice. Il rassemble dans des équipes de base des hommes et des femmes de toutes origines, avec ou sans emploi. Il rend possible le partage et la dignité humaine. Il a une spiritualité ouverte qui permet d’accueillir toutes les personnes en quête de justice et appelle à s’organiser et à s’impliquer. En équipe de base, on dit notre mot sur notre vision du monde du travail, sur les réalités quotidiennes des travailleuses et travailleurs et sur l’environnement. Nous faisons Révision de Vie à partir de nos convictions et de l’analyse sociale éclairée par le projet de Jésus Christ. Notre démarche se transforme en action, comme citoyens et citoyennes à part entière, pour une terre nouvelle. »

ICI : OPTION OUVRIÈRE (JOURNAL DU MTC)

Une odeur de sainteté dans l’air

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Une grande volée de cloches de la cathédrale a joyeusement salué l’arrivée de l’autocar nolisé, à 13 h 15, le 7 novembre.  À son bord, une cinquantaine de pèlerins en provenance de la paroisse du Bienheureux-Louis-Zéphirin-Moreau du diocèse voisin de Nicolet.  Attirés par l’odeur de sainteté, ils et elles sont venus marcher « Sur les pas du Bienheureux » dans le cadre du 30e anniversaire de sa béatification par le pape Jean-Paul II en 1987.

Les pèlerins ont été chaleureusement accueillis par Mgr Christian Rodembourg, nouvel évêque de Saint-Hyacinthe, par Mgr Raymond St-Gelais, évêque émérite de Nicolet ainsi que par le chanoine Gaston Giguère, curé de la cathédrale. Trois prêtres et un diacre du diocèse de Nicolet accompagnaient le groupe.

M. le chanoine Gaston Giguère a captivé le groupe par son entretien sur la vie et la spiritualité du Bienheureux. Il a ponctué son exposé et la visite de moult faits historiques et anecdotiques. Guidés par le chanoine, les pèlerins ont pu se recueillir sur le tombeau du Bienheureux, vénérer sa relique et observer quelques objets lui ayant appartenu.

Mgr Raymond St-Gelais a présidé l’eucharistie avec le calice même du « bon Monseigneur Moreau ». Il a débuté son homélie en partageant que, lui aussi, a déjà écrit ses intentions de prière sur un papier puis l’a inséré dans un interstice du tombeau du Bienheureux. Les deux choristes accompagnés par M. Jocelyn Lafond, organiste titulaire, ont tout simplement séduit la pieuse assemblée. Sublime! Une expérience exceptionnelle d’intériorité et de communion. Une ressourcement spirituel de grande qualité.

En cette octave de la Toussaint, l’écho de la vie du Bienheureux fait résonner en nous l’appel universel à la sainteté. Humez-vous l’odeur de sainteté?

Luc Benoit
Communications

ICI : SITE WEB DE LA PAROISSE DU BIENHEUREUX-LOUIS-ZÉPHIRIN-MOREAU

Messe de la Saint-Hubert

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Fêté le 3 novembre, saint Hubert est le patron des chasseurs et des chasseuses.  Pour la troisième année consécutive, à la cathédrale, a été célébrée la messe de la Saint-Hubert le dimanche 5 novembre en matinée. Très soigneusement préparée, cette grandiose célébration toute en musique, en chant et en intériorité a mené l’assemblée directement au septième ciel.  Au son des cors, de l’orgue et des puissantes voix des deux ténors invités, l’assemblée a pu vivre un intense moment de prière mais aussi de réflexion sur l’environnement et la terre, « notre maison commune ».  À lui seul, le décor magnifique était une ode à la beauté de la création. Grand merci au chanoine Gaston Giguère et à son équipe pour cette exceptionnelle et dynamisante célébration.

 

Hôtel-Dieu – Messe des centenaires

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Le vendredi 3 novembre, au pavillon Hôtel-Dieu de Saint-Hyacinthe, Mgr Christian Rodembourg a présidé la traditionnelle « Messe des centenaires » à la chapelle de l’établissement. L’abbé Jean Pelletier, qui a été aumônier à l’Hôtel-Dieu pendant 21 ans, concélébrait. D’autres résidents, des parents, des bénévoles ainsi que des membres du personnel se sont joints à la célébration. Cette année, sept centenaires ont été honorés : un monsieur et trois dames de 100 ans, une dame de 101 ans, une autre de 102 ans et une autre de 105 ans.

À la fin de la célébration, Mgr Rodembourg a béni ainsi les sept centenaires : « Seigneur, Dieu tout-puissant, tu as donné à tes serviteurs et tes servantes une longue vieillesse; accorde-leur ta bénédiction : qu’ils sentent ta présence auprès d’eux, qu’en regardant le passé, ils se réjouissent de ta miséricorde et qu’en regardant les années qui viennent, ils persévèrent dans la confiance et l’espérance.  Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen. »

Puis, Monseigneur a remis un joli bouquet de fleurs à chacune et chacun des centenaires.

Luc Benoit
Communications

Entre impuissance et « surprenance »

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Maison de la Parole, 1er novembre 2017 – Le conférencier invité, le réputé Dr Patrick Vinay, a charmé son auditoire par sa science, sa grande humanité et sa bonté. Manifestement, il maîtrise bien le sujet : l’accompagnement en fin de vie.  En dix ans seulement, il a accompagné quelque 5000 personnes en soins palliatifs.  Son propos d’expert est livré tout en fluidité et en poésie.  De la musique aux oreilles de l’âme!

Le Dr Vinay a d’abord partagé une vérité qu’il confesse avoir lui-même mis des années à réaliser : derrière chaque maladie, il y a d’abord et avant tout une ou un malade.  D’où l’importance de ne pas s’occuper que de la maladie mais aussi et surtout de la personne. Ce qui se passe en fin de vie n’est pas juste « un mauvais moment à passer ».  C’est un temps précieux qu’il ne faut pas escamoter.  La personne bien portante pense différemment de la personne malade.

Quand on devient malade, les mécanismes de survie sont débordés.  On doit faire progressivement le deuil de soi-même.  La perte des activités valorisantes s’accompagne d’un sentiment d’inutilité.  La souffrance psychologique et la souffrance relationnelle ne sont pas moins réelles que la souffrance physique.  Le besoin de sens alimente la souffrance existentielle, la peur que sa vie n’ait plus aucun sens. Pire, la peur que sa vie n’ait eu aucun sens : « Ai-je été moi-même? Ai-je donné la priorité aux vraies choses? ».

Sur un lit de mort, les priorités de sa vie sont mises dans un grand tamis. Une fois secoué, le tamis de sa vie ne retient que l’essentiel.  Et ces réalités essentielles ont toutes un nom propre : celui de sa conjointe, de son conjoint, de ses enfants, de ses amis…  La personne en fin de vie recherche un regard positif, un contact vrai avec les siens.  L’espace entre elle et moi est fait de nous deux.  La personne en fin de vie est sensible à « une voix de sa maison », une voix familière qui lui transmet la confiance et le courage. Tous deux, nous sommes égaux devant le mystère de nos vies.

Quand l’équipe soignante réussit à rendre confortable la personne malade, la fin de vie peut être un moment d’opportunité, de découverte, de transformation et de profonde communion;  un moment spirituel.  Nous pouvons alors passer de l’impuissance à ce que le Dr Vinay appelle « la surprenance » : un précieux renouveau dans la relation, un ultime « Je t’aime », une réconciliation célébrée, un pardon offert, une main tendue, une confidence inattendue… En fin de vie, notre impuissance appelle l’intervention de Dieu.  Quand la personne mourante et la personne aidante acceptent leur impuissance réciproque, elles peuvent se mettre en marche l’une avec l’autre.

Cette conférence vivifiante était une initiative de la Maison de la Parole animée par Srs Pierrette Beauregard, Édith Lavoie, Muriel Timmons et Mme Geneviève Boucher.

Luc Benoit
Communications

 

Les premiers pas d’un évêque

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Mgr Christian Rodembourg s’est entretenu brièvement avec Emilie Callan, de la télévision catholique Sel et Lumière, lors de l’Assemblée plénière des évêques du Canada, qui s’est déroulée du 25 au 29 septembre 2017. Dans cette entrevue, il s’arrête sur les joies et les peines d’un nouvel évêque.

Texte de l’entrevue disponible ici : http://seletlumieretv.org/blogfeed/getpost.php?id=20473

Toussaint – Une terre fertile

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Le sol que nous foulons dans le diocèse de Saint-Hyacinthe est une terre fertile en sainteté.  Je pense au saint Frère André, né à Saint-Grégoire; au bienheureux  Mgr Louis-Zéphirin Moreau, 4e évêque de Saint-Hyacinthe, dont la dépouille repose en notre cathédrale; à la bienheureuse Marie-Rose Durocher, née à Saint-Antoine-sur-Richelieu; aux vénérables Mères Élisabeth Bergeron, Catherine-Aurélie Caouette et Délia Tétreault, nées respectivement à La Présentation, Saint-Hyacinthe et Marieville; au Frère Flavien Laplante, reconnu Serviteur de Dieu et né à Saint-Louis-de-Richelieu. Je pense aussi et surtout à tous ces saints et saintes d’ici, d’hier et d’aujourd’hui, méconnus et innombrables, véritables hérauts de l’Évangile dans nos maisons et nos communautés paroissiales qui font de notre terre une terre sacrée.

Nous sommes toutes et tous appelés à la sainteté. On ne nait pas saint ou sainte; on le devient.  Comment?  En cherchant d’abord le Royaume des cieux et la justice de Dieu. Tout le reste, dont la sainteté, vient par surcroit.  On devient sainte ou saint en mettant en pratique dans sa vie, avec l’aide de Dieu, les deux grands et inséparables commandements : celui de l’Amour de Dieu et celui de l’Amour des autres.  On devient sainte ou saint en étant à la fois disciple et missionnaire de la joie de l’Amour et de la joie de l’Évangile. La joie, en effet, est le fer de lance de la sainteté.  En cette fête de la Toussaint 2017, je fais miennes les paroles de saint François de Sales : « Un saint triste est un triste saint ».

✠ Christian Rodembourg, m.s.a.
Évêque de Saint-Hyacinthe

Échos de Beloeil

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Le dimanche 29 octobre, quelque 400 personnes de la paroisse Trinité-sur-Richelieu sont venues souhaiter la bienvenue à leur nouvel évêque, Mgr Christian Rodembourg, à l’église Saint-Matthieu de Beloeil. Le climat festif de la célébration eucharistique était soutenu par l’orgue, la trompette, les deux chorales et aussi – il faut le dire! – par l’humour suave de l’évêque visiblement très en forme. Après la célébration, M. l’abbé André Nolin, curé, a invité les personnes présentes à échanger avec leur évêque autour d’un vin d’honneur.