1. La mission se poursuit, même quand les églises et les locaux pastoraux sont fermés. Nous pouvons être efficaces et signifiants ailleurs qu’à l’intérieur de nos murs!
2. Les relations et l’attention à l’autre sont le centre de notre mission. Il est nécessaire de se garder du temps pour continuer d’aller à la rencontre des autres, parce qu’ils sont le moyen par excellence de rencontrer le Christ et de témoigner de son action, de sa pertinence dans nos vies.
3. Le souci de demeurer en contact les uns avec les autres et de se rencontrer, par différents moyens, doit demeurer. C’est de ces temps d’échange que naît le sentiment d’appartenance qui est le centre de nos communautés. Une fois que nous avons pris le temps de nous rencontrer et de nous mettre à l’écoute les uns des autres, nous sommes plus disposées à rechercher ensemble l’action de l’Esprit dans notre monde et à déployer les efforts pour répondre aux soifs du monde dans lequel nous vivons. Tous ceux en zone rouge ont eu à tenir des registres et des listes de contacts, cela peut être un outil pour ce prochain confinement.
4. Il faut continuer à sortir des murs, de différentes façons, pour aller rencontrer les autres sur leur terrain. Nos églises sont des points d’ancrage pour relire nos expériences.
5. Cela peut être un temps pour se former et pour se fortifier par la communion fraternelle et spirituelle dans le but de retourner en mission.
6. La technologie est d’une aide précieuse pour la poursuite de nos différentes œuvres. Elle ne doit pas devenir le centre de notre vie pastorale, mais il devient nécessaire de l’utiliser pour favoriser les rencontres, la formation, la communication et la diffusion de l’information. Elle offre de multiples possibilités, dont nous ne pouvons plus faire l’économie, pour l’évangélisation comme pour aller à la rencontre de l’autre. Il devient nécessaire de faire coexister le présentiel et le virtuel. Et quand le présentiel devient davantage limité par la loi, c’est une bénédiction de compter sur divers moyens.
7. Les temps d’arrêt et la diminution des obligations professionnelles favorisent la créativité et permettent à chacun d’utiliser ses charismes à meilleur escient. En nous rappelant que tout ce que nous faisons doit être prétexte à la rencontre de l’autre et que des temps d’arrêt sont essentiels pour être disposés à la rencontre de Dieu à travers l’autre.